Qui sommes nous ?

Max Duffau - Président à vie et fondateur des Charlots

Né en 1967, d’une idée de médecins et de leurs amis, l’équipe dénommée « Rugby Club Agenais » débuta sous la direction technique
de Pierre LACROIX, auréolé de ses titres de capitaine du XV de France et du S.U.A.

Mais ni LACROIX, ni les internationaux ECHAVE, GUILLEUX, ni d’autres joueurs de qualité tels que Paul CHOLLET futur maire d’Agen, Francis CALMON, J.L MAZAS et le regretté Michel BIAR, combattants de la première heure, ne pouvaient relever le niveau de joueurs qui avaient connu le rugby seulement dans la cour du lycée ou devant la télé et les résultats étaient consternants.

Vint une deuxième vague de joueurs, raz de marée ravageur mais tapageur et indiscipliné à la ville dans le prolongement de  » Mai 68 « , comme sur le pré. Mais elle emportait tout y compris la sympathie et une drôle réputation !

L’équipe usait alors des installations du stade Armandie et ô combien désuètes par rapport à celles existant aujourd’hui et du vestiaire des équipiers premières du S.U.A. qui dénomma ces vieux de 30 à 40ans,  » LES CHARLOTS « .

Et lorsque nous avons recherché une identité quelques années plus tard, l’appellation CHARLOT devint la dénomination officieuse.

Le club se sentant adulte, établit ses statuts Loi 1901, par un acte notarié signé le 22 septembre 1983 dans un des grands restaurants de la ville, dans le sillage du groupement national des clubs vétérans, fédérés en 1982 sous la bannière de  » L’UNION FRANCAISE DES ANCIENS DU RUGBY « , en abréviation l’U.F.A.R.

Par la suite, d’autres joueurs de renom portèrent peu ou prou le maillot rayé vert – jaune – orange et violet, tels MAYSONNAVE, SITJAR, LAGIEWSKI, BERTHOUMIEU, Jean Claude et Christophe MALBET, MILANI, PLANTEFOL, BUZZIGHIN, SOLE, SVERZUT, BASQUET, aujourd’hui MOTHE, DELBREIL et MURAT et sur invitation BIEMOURET, BENESIS, DELAGE, Léo LACROIX, LASSOUADE, TOLOT frères.

Puis vint l’époque des voyages avec un groupe carrément costaud : la France entière et Paris derrière le S.U.A. et les villes du Tournoi – Londres 1968, Dublin 1971, Edinbourg 1973, Cardiff 1975, et enfin la Tunisie en 76, le Sénégal en 78, la Guadeloupe en 80, le Gabon en 82, la Côte d’Ivoire en 84 et l’Argentine en 88.

A l’instant de partir en Afrique de Sud, la guerre du Golf éclata, et la tournée fut stoppée.

Tous ces voyages demeurent truffés d’incidents mineurs ou majeurs, de match difficiles, mais surtout de rigolades et de franche camaraderie devenus anecdotes et légendes avec le temps.

Après leur  » carrière  » rugbistique, certains CHARLOTS se prirent à faire du vélo et quand la bise fut venue, s’adonnèrent au billard – champagne.
Ainsi naquit une section cycliste assidue et dévoreuse de bitume, qui sillonne les vallées et les montagnes de France, de Corse ou d’Espagne.

Plus tard, touchés par un nouveau phénomène de mode, le golf d’autres se mirent à ce sport chic suivi de grosses ripailles tout de même et apparut ainsi une section Golf active et joviale, voyagent chaque mois dans le grand sud ouest et de temps dans la France entière, l’Espagne ou l’Ecosse.

On peut adjoindre à ces activités la section plongée qui se déplace en petit nombre, mais loin. De la Thaïlande d’ou l’un d’eux ne revint jamais ou repartit là-bas, à l’Amérique du Sud, en passant par l’Océan Indien.

Mais le CHARLOT CLUB ne perdurerait pas depuis trente cinq ans, si sa philosophie et sa morale n’était pas assises sur la convivialité, la solidarité et l’amitié de ses composants, sur une certaine éthique, et sur son caractère familial dans la continuité.
On y voit jouer des pères et leurs fils, des frères et cousins, un grand-père et son petit-fils.


Les BABY-CHARLOTS se reforment en équipe sympa et tonique de temps à autre, et de cette pépinière qui ont débuté en tenant la main de leur père et touché leurs premiers ballons avec nous – se dégagent les plus beaux fleurons de la généalogie, rugbymen de haut niveau et déjà titrés à leur âge : Jérôme FILLOL au Stade Toulousain, Olivier SVERZUT à l’U.S.Dax et François TANDONNET au S.U.A.
En attendant l ‘éclosion d’autres talents.

Ainsi va le CHARLOTS CLUB qui se ressource chaque mois autour d’une bonne table, dans ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme, une Assemblée Générale.